Une veuve est la mariée qui a perdu son époux alors qu’ils vivaient encore dans les liens du mariage. En Afrique au regard de la loi et de la religion, le remariage des veuves est une préoccupation importante qui mérite considération. De même, en occident, elle demeure non négligeable. Cet article apportera davantage d’éclaircissement sur cette question.
Le remariage des veuves en Occident
En occident, l’Église affiche une position qui n’encourage pas le remariage des veuves. Cependant, elle ne s’y oppose pas mais pose des balises strictes dans le droit canon. En effet, elle défend un veuvage chaste. Ce qu’elle interdit c’est le remariage de la veuve consacrée à Dieu. Par contre, la législation civile n’interdit pas aux veuves de se remarier, elle pose tout simplement des mesures à respecter. Le législateur a pour objectif principal de protéger les droits des enfants en cas de remariage. Il proscrit également le remariage de la veuve qui s’est donnée à Dieu. Généralement, la veuve doit respecter un délai minimum avant de se remarier. Ce délai est fixé par chaque législateur.
Le remariage des veuves en Afrique
En Afrique, le remariage des veuves n’est pas aussi aisé. La législation africaine l’a prévu et fixé des mesures le concernant. De même, la tradition et la religion ont également leur mot à dire. Au départ, dans certaines sociétés africaines, il est imposé à la jeune veuve le lévirat. Celle-ci peut épouser le frère de son mari défunt en vue de protéger la famille. Progressivement cette coutume tend à disparaître. Le législateur l’interdit formellement. La législation civile en Afrique fixe un délai de 6 mois à un an à la veuve avant tout remariage. Elle accorde une importance particulière à la question de sauvegarde des intérêts des enfants et des biens de l’époux. La religion et la tradition africaine sont assez strictes sur cette question. La veuve doit impérativement respecter le délai de validité avant tout remariage. Ce délai pourrait même dépasser celui prévu par le législateur.